Nov 15, 2023
KARIM SY, FONDATEUR DE JOKKOLABS : « À TRAVERS LA GEW, NOUS VOULONS PASSER D’UN «ÉGO-SYSTÈME» À UN ÉCOSYSTÈME»

Karim Sy a plaidé ce lundi 13 novembre en faveur d’une collaboration sincère entre les acteurs afin de soutenir l’entrepreneuriat. Le fondateur de Jokkolabs, s’exprimait lors de la cérémonie de lancement de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat, dont le thème central est : « Entrepreneuriat des jeunes : Innovation et croissance économique ».

«Je suis heureux de constater que, plusieurs années après, de nombreuses initiatives ont émergé pour célébrer et accompagner les entrepreneurs. Il est indéniable, au vu du dernier  recensement, que la population au Sénégal est jeune. Cependant, l’actualité prégnante nous rappelle qu’il reste encore des défis à relever. Je crois que le mot clé à retenir aujourd’hui est de passer d’un égo-systèle à un écosystème. Cette logique d’approche collective résonne avec notre culture sénégalaise et africaine de partage communautaire, et cela devrait être naturel» a déclaré Karim Sy devant les journalistes.

En collaboration avec plusieurs partenaires, dont l’USAID, l’ADEPME, la DER et la CNP, Karim Sy a lancé un appel à tous les acteurs pour faire du Sénégal un hub où les entrepreneurs peuvent réussir. Il souligne que les ressources nécessaires sont disponibles.

«Nous disposons des ressources, les partenaires sont là, l’État est également impliqué, et d’autres initiatives telles que Force N et UNCHK sont dans une logique de territorialisation. Nous pouvons y arriver en travaillant ensemble, car aucun acteur ne peut le faire seul. Il est essentiel que nous nous tendions la main pour transformer collectivement les idées des entrepreneurs en succès et favoriser la croissance du Sénégal,»  a ajouté le fondateur de Jokkolabs, organisateur de la GEW depuis 9 ans.

Karim Sy a animé une table ronde sur l’accompagnement des entrepreneurs au Sénégal, avec la participation d’acteurs clés tels que l’USAID Entrepreneuriat & Investissement, représenté par Elhadji Ahm Demba BA GAHN, Directeur Régional des Services aux Conseils, LuxDev avec Michel Pepy, ATI Formation professionnelle, Enabel avec Stefano Amekoudi, Project Manager international Entrepreneuriat & digitalisation, et l’Ambassade de France au Sénégal, représentée par Mathieu Bécue, Attaché de Coopération innovation et économie numérique.

La Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat au Sénégal comprend 63 activités impliquant 45 partenaires différents dans 15 villes, avec en prime certaines activités regroupées sur une période donnée. À noter le Challenge de Pitch des écoles, qui se tiendra vendredi au CJS avec la participation de 7 écoles cette année.

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Nov 15, 2023
Blockchain, NFT…, bientôt un grand retour de Wari avec les technologies du futur

Dans un récent entretien, Kabirou Mbodje a révélé que « des projets ambitieux à forte valeur ajoutée sociale sont sur le point d’être mis en production par Wari. »

Socialnetlink partage avec vous l’intégralité de cet entretien accordé au quotidien L’Observateur.

 

« L’ex-Président-directeur général de Wari n’évite aucun sujet et ne fait pas dans la langue de bois. Dans ses réponses, il solde ses comptes avec les forces obscures qui lui mettent les bâtons dans les roues et dénoncent les manigances de ceux qui portent un combat contre lui par procuration. Kabirou Mbodje rend les coups.

M. Mbodje, cela fait longtemps que l’on n’a pas eu de vos nouvelles. Comment vous portez-vous aujourd’hui ?

Je suis en pleine forme, Dieu merci. Je suis concentré sur les développements et le lancement des nouveaux services Wari.

Malgré plusieurs tentatives d’entretien, vous avez toujours refusé de parler. Pourquoi maintenant ?
J’ai toujours voulu séparer ma personne de mon entreprise, à l’instar de Visa, Coca-Cola, Samsung, etc. dont personne ne se préoccupe de savoir qui est le propriétaire. Mais les différentes campagnes de dénigrement successives contre Wari et ma personne m’obligent à réagir pour rétablir la vérité des choses.

La situation de l’entreprise Wari que vous avez lancée en 2015 et qui connaît aujourd’hui quelques difficultés au Sénégal aurait-elle déteint sur votre quotidien ?

Effectivement. Mais Wari a démarré en 2008 pas 2015 et est présente dans 63 pays à travers le monde. En Europe, ce qui est une première pour une entreprise africaine, Wari est présente avec une licence qui lui permet d’offrir ses services à toute la population européenne. Au Sénégal, des oppositions à tous les niveaux, bien que Wari n’y ait plus son siège depuis novembre 2015, en y ajoutant des fautes internes des personnes en charge des opérations, ont fini par mettre quasiment à l’arrêt les services offerts aux populations. C’est extrêmement dommageable à plusieurs niveaux. Pour les populations qui n’ont plus leur service favori et doivent se contenter, pour l’instant, des autres services disponibles, mais sans commune mesure avec les nôtres. Pour les 21 000 travailleurs Wari qui avaient des revenus confortables et qui subissent les diktats de la concurrence, au point de ne plus avoir de revenu et d’être obligés de fermer. Enfin, le Sénégal étant le premier pays où Wari s’est implantée, il est dans l’imaginaire des gens que c’est toute l’entreprise Wari qui est à l’arrêt et les commentaires sur les réseaux sociaux créent une confusion sur l’image de Wari avec des retombées dommageables sur celle du Groupe dans le monde.

Comment expliquez-vous que Wari, une fierté économique sénégalaise, voire africaine, lancée en 2008 et qui, en 2019, comptait plus de 212 millions d’utilisateurs et gérait plus d’un million de transactions quotidiennement à travers un tissu commercial étendu dans 62 pays, disparaisse comme ça du jour au lendemain ?

Wari n’a pas disparu, bien au contraire. Le problème au Sénégal c’est qu’on pense, parce que Wari n’y est plus disponible, que Wari n’est plus nulle part ailleurs. C’est une erreur. Depuis 2018, j’ai personnellement quitté mes fonctions de Directeur Général de Wari pour me consacrer uniquement au développement de Wari 2.0, afin de pouvoir offrir les services digitaux de demain aux populations mondiales. L’avenir des services financiers est digital et Wari se devait d’y être présente pour jouer un rôle majeur dans cette transition. Les personnes en charge des opérations et du réseau à Wari ont été défaillantes et cela a eu comme conséquence l’arrêt de certains services dans plusieurs pays, comme le Sénégal. Mais le reste fonctionne parfaitement. Les services Wari reprendront bientôt dans les pays où ils ont été interrompus.

Wari a connu un début fulgurant au Sénégal, avant de s’imposer dans la sous-région, vous attendiez-vous à un tel succès ?

L’objectif initial a toujours été de proposer les services Wari au niveau mondial. Nous avons commencé en Afrique et au Sénégal en particulier pour ancrer cette initiative au crédit de l’Afrique afin que celle-ci soit perçue comme une terre d’innovation, de créativité et de référence dans le monde. A part le Kenya en Afrique, le Sénégal était le pays qui se prêtait le mieux à cet exercice de porter haut les couleurs de l’Afrique pour redorer l’image de l’Afrique et des Africains, et donner une réelle fierté à notre jeunesse. Nous avons besoin de tous les champions africains et de toutes leurs initiatives pour servir d’exemple afin que d’autres emboîtent le pas et construisent l’Afrique de demain. Il n’y aura pas d‘avenir pour notre continent sans ses champions et sans soutien inconditionnel des populations et de leurs leaders politiques et institutionnels..

La rude concurrence entre vous et Orange money n’a-t-elle pas contribué à «tuer» davantage l’entreprise Wari ?

Nous n’avons aucun souci avec la concurrence, quand celle-ci est saine. Le problème que nous rencontrons en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Sénégal, c’est qu’on cible les initiatives locales pour les brider, voire les détruire, au profit d’intérêts étrangers, au détriment de l’intérêt collectif de nos pays. Cela perdure depuis la nuit des temps où nos propres frères vendaient les nôtres aux colons contre rémunération. Le jour où nous comprendrons que notre futur personnel est strictement indissociable de celui de notre communauté, nous aurons fait un grand pas vers la table où se décide l’avenir du monde et donc de notre survie ou de notre fin.

On a beaucoup reproché à Wari de ne pas s’être mise à niveau devant des concurrents comme Orange money ou Wave avec leurs prix ou méthodes concurrentiels. Y avait-il une part de vérité dans ces allégations ?

Tout cela est complètement faux. Wari a toujours été précurseur dans la recherche et la mise en place des meilleurs services aux populations, en bousculant, de façon radicale, tous les ténors du moment (Western Union et autres). Tous les concurrents que vous citez ne font que copier Wari jusque dans le moindre détail, ce qui prouve bien que Wari est toujours en avance sur ce qui se fait et va se faire dans le monde transactionnel. Sans l’acharnement continu contre Wari, visible ou camouflé, que ce soit institutionnel, réglementaire, fiscal et maintenant judiciaire, Wari au Sénégal conserverait toujours sa place de leader pour le plus grand bonheur des populations et des distributeurs Wari qui œuvraient chaque jour au développement du réseau. L’avenir vous le montrera.

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Nov 15, 2023
Saltis 2023 : Ndeye Aissatou Gningue appelle à une réflexion approfondie sur l’intelligence artificielle

La marraine du Saltis 2023 , Ndeye Aissatou Gningue, Chef du département Data & IA Business Management du Groupe Sonatel, a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation du Salon des Algorithmes et de l’Intelligence Artificielle. Elle a appelé les acteurs à une réflexion approfondie sur l’intelligence artificielle

Le Saltis s’est tenu ce mardi 14 Novembre à l’Agence Universitaire de la Francophonie. Pendant deux jours, divers acteurs ont discuté et réfléchi aux opportunités offertes par l’IA ainsi qu’à ses implications dans l’économie du pays. La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence du Directeur de cabinet du Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, ainsi que de l’Ambassadrice de France au Sénégal.

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